Le crédit par définition est une opération qui consiste pour un préteur ou créancier à mettre à disposition d’un emprunteur une somme d’argent moyennant un engagement de remboursement sur une période donnée.
Quelque soit le secteur d’activité, les petites et moyennes entreprises pour renforcer leur capacité de fonctionnement nécessitent des apports financiers.
Plusieurs études (Korkeamaki et Rutherford, 2005) montrent que la structure financière des PME peut être expliquée par la théorie de l’ordre hiérarchique qui stipule que pour financer leurs activités, les entreprises privilégeraient dans l’ordre, le financement interne au financement externe.
Toutefois, dans une économie, les entrepreneurs avec des ressources faibles ont souvent recours à des institutions financières bancaires ou non bancaires pour financer leurs besoins en investissement.
En premier lieu, il est à noter qu’en matière de crédit, la seule préoccupation des prêteurs bancaires est la conservation du capital ou de s’assurer que les emprunteurs ont la capacité de leur rembourser.
Par contre, selon la perspective des entrepreneurs, le risque est une composante normale de tout projet et il fait partie des activités quotidiennes des entreprises.
Dans la relation de crédit entre les bailleurs de fonds et les PME, l’asymétrie de l’information est définie comme le fait pour les emprunteurs de posséder plus d’information que les bailleurs de fonds sur leur propre entreprise (Fraser et al.2001).
En second lieu, dans les pays développés le crédit est très accessible, contrairement aux pays sous développé, ou l’accès au crédit pour les PME est peu probable car la majorité des entreprises sont très petites et ne possède pas vraiment de structure solide. De plus, lors d’un emprunt l’information financière est un élément déterminant pour la banque dans l’appréciation du risque de l’emprunteur. Les banques accordent du crédit seulement aux entreprises qui sont solvables c’est-à-dire seulement celles qui seront capable d’honorer le service de la dette.